Ne travaillez jamais ! Quatre attaques contre le travail. Offre pour découvrir la critique de la valeur-dissociation
$48.16
Ne travaillez jamais ! Quatre attaques contre le travail
Offre : Découverte de la critique de la valeur-dissociation
Ouvrages compris :
- Alastair Hemmens, Ne travaillez jamais. La critique du travail en France de Charles Fourier à Guy Debord
- Groupe Krisis, Manifeste contre le travail
- Ernst Schmitter, L’Economie comme catastrophe. Une introduction à la critique de la valeur-dissociation
- Abolissons le travail ! N°3 de la revue Jaggernaut
Alastair Hemmens, Ne travaillez jamais. La critique du travail en France de Charles Fourier à Guy Debord
Préfacé par Anselm Jappe
Qu’est-ce que le travail ? Pourquoi travaillons-nous ? Depuis des temps immémoriaux, les réponses à ces questions, au sein de la gauche comme de la droite, ont été que le travail est à la fois une nécessité naturelle et, l’exploitation en moins, un bien social. On peut critiquer la manière dont il est géré, comment il est indemnisé et qui en profite le plus, mais jamais le travail lui-même, jamais le travail en tant que tel. Dans ce livre, Hemmens cherche à remettre en cause ces idées reçues. En s’appuyant sur le courant de la critique de la valeur issu de la théorie critique marxienne, l’auteur démontre que le capitalisme et sa crise finale ne peuvent être correctement compris que sous l’angle du caractère historiquement spécifique et socialement destructeur du travail. C’est dans ce contexte qu’il se livre à une analyse critique détaillée de la riche histoire des penseurs français qui, au cours des deux derniers siècles, ont contesté frontalement la forme travail : du socialiste utopique Charles Fourier (1772-1837), qui a appelé à l’abolition de la séparation entre le travail et le jeu, au gendre rétif de Marx, Paul Lafargue (1842-1911), qui a appelé au droit à la paresse (1880) ; du père du surréalisme, André Breton (1896-1966), qui réclame une « guerre contre le travail », à bien sûr, Guy Debord (1931-1994), auteur du fameux graffiti, « Ne travaillez jamais ». Ce livre sera un point de référence crucial pour les débats contemporains sur le travail et ses origines.
Alastair Hemmens est un auteur, chercheur et traducteur, qui vit à Cardiff, au pays de Galles.
Manifeste contre le travail, du groupe Krisis
Il y a cent cinquante ans, Marx affirmait la nécessaire sortie du capitalisme par le moyen de la lutte des classes. Cent vingt ans plus tard, l’Internationale situationniste, emmenée par Guy Debord et Raoul Vaneigem, élargissait la définition du prolétariat et mettait en cause la société du travail et de la consommation. Le Manifeste contre le travail reprend la critique là où les situationnistes l’avaient arrêtée. Dans une société obsédée par la « valeur travail » et l’effroi que suscite sa possible disparition, ce petit livre-manifeste reprend le combat contre la transformation de l’homme en « ressource humaine ». Il rappelle qu’une émancipation digne de ce nom ne peut faire l’économie d’une critique radicale de l’idéologie du travail. Autrement dit, il ne s’agit pas de libérer le travail, mais de se libérer du travail.
Robert Kurz, Ernst Lohoff et Norbert Trenkle du groupe Krisis, participent au courant international de la critique de la valeur-dissociation qui élabore une lecture radicale du capitalisme fondée sur une lecture novatrice de Marx, à contre-courant du marxisme traditionnel et du féminisme du travail.
Abolissons le travail !
Ernst Schmitter, L’Économie comme catastrophe : Une introduction à la critique de la valeur-dissociation
Traduit de l’allemand par Sandrine Aumercier
Il n´est pas rare que les luttes sociales ressemblent à ceci : on s´engage à fond, on donne le meilleur de soi, on s´organise avec d´autres – et on n´obtient presque rien ! Comme une guêpe qui s´épuise à bourdonner contre une fenêtre fermée. Manifestement, l´obstacle n´est pas visible. Exactement comme la vitre pour la guêpe. Mais quel obstacle ? La critique de la valeur-dissociation dispose d´une réponse à cette question : le système social qui porte le nom de capitalisme fonctionne sur des bases qui ne sont pas davantage visibles pour nous que la vitre de la fenêtre ne l´est pour l´insecte. Une lutte qui ne connaît pas ces bases – qui, dans sa précipitation, ne peut ou ne veut pas les connaître – ne peut qu´échouer pour cette raison. Elle contribue souvent involontairement à la perpétuation du système qu´elle prétend combattre.
Les bases invisibles et la dynamique de ce système qui fonce à toute vitesse vers le fascisme, le totalitarisme et vers sa propre destruction, sont l´objet de la critique de la valeur-dissociation depuis près de quatre décennies. Elle est considérée comme compliquée et se trouve le plus souvent évitée ou passée sous silence par les forces aussi bien de gauche que de droite. Malgré toute son importance, elle est pratiquement inconnue au-delà d´un cercle restreint.
Il est donc grand temps de proposer une introduction facile à comprendre aux idées de la critique de la valeur-dissociation, telle qu’elle est présentée ici pour la première fois. L´ouvrage contient en outre des indications en vue de l´organisation d´une résistance qui a pris connaissance de la réalité occultée du système et peut agir en conséquence.
- Abolissons le travail ! N°3 de la revue Jaggernaut.